Après la collecte, premières nouvelles du jardin du Revers

Article FB 15-07-16

Après la collecte réussie (Merci encore de tant de soutiens !) le jardin du Revers aura son article hebdomadaire sur sur mon blog et sur Facebook afin d’informer ceux qui le souhaitent de sa progression. Parfois quelques mots suffiront si les photos parlent d’elles mêmes, parfois davantage afin d’explorer un aspect précis de cette création qu’une seule photo viendra illustrer, comme c’est le cas pour ce premier article.

Comme on le voit sur cette photo, la seconde pièce d’eau n’est pas terminée. Même si la chaise longue à pris place sur le ponton dont le revêtement est encore provisoire, les rives ne sont pas finies et cet automne le bord incurvé de la retenue d’eau sera paré d’un ensemble de Saxifrages (Les pépinières « Sous un arbre perché » et « Le clos d’armoise » en proposent de superbes ! ). J’ai choisi ce genre végétal pour sa floraison automnale à l’ombre des arbres, son raffinement Japonais et sa belle diversité. Mais je tenterai de faire dialoguer ces futures élégantes avec d’autres genres. Associer les plantes est un sujet majeur de l’art du jardin … et l’un des plus difficiles !

Deux objets étranges sont visibles à la surface de l’eau, vous connaissez ce matériau d’emballage constitués de petits sacs diaphanes gonflés d’air : posés à la surface ils dérivent au vent, leur centre est orné d’une fleur dont la tige est en contact avec l’eau. Ce bouquet flottant pour l’instant m’amuse. Peut-être parviendra t’il à s’installer dans le jardin, à en devenir une composante qu’on aime retrouver… à moins qu’en peu de temps son ineptie ne le relègue au rang des fantaisies provisoires ! Le temps en décidera.

En revanche, j’aimerais parler ici d’un choix beaucoup plus réfléchi. Dans l’un des claustras qui bordent la pièce d’eau, parmi les alvéoles, prendra place une petite toile carrée de Patrick Seron un peintre pour qui j’ai la plus grande estime. Patrick peint selon un procédé qui n’appartient qu’à lui. Sur un sol en pente Il pose une toile sans châssis , y dispose des « obstacles » dans un ordre mûrement réfléchi, pierres ou morceaux de bois, et laisse couler sur la toile un jus richement élaboré de terres colorées de pigments. Cette démarche singulière où les intentions de l’artiste cherchent un accord avec les éléments m’a paru si voisine de celle du jardinier luttant sans discontinuer avec l’entropie végétale que j’ai souhaité l’associer à la création du jardin du Revers. La toile n’est pas encore acquise : une fois en place vous en aurez des nouvelles !     

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