Une Tropézienne-2

Nous revoici à pied d’œuvre !

Les acrotères font désormais le tour  de la terrasse.

Vous remarquez la saignée dans le mur faite par Clo ?  Nous en reparlerons bientôt … 

 On tamise aussi de l’argile qui sert à combler les trous des murs et à rétablir l’horizontalité de la terrasse.

Pendant ce temps, le frêne pointe ses feuilles neuves côté est.             

Entre en scène la bâche, ou membrane EPDM ! (sigle pour Ethylène-Propylène-Diène-Monomère : élastomères spéciaux permettant de réaliser des surfaces étanches). Montée à dos d’homme, celui de Jérémie, cette bâche qui pèse selon l’expression bien sentie : « un âne mort » ! doit être soigneusement enduite d’une superbe colle acrylique rose, et exempte de toute perforation due au chantier : facile à dire !

Humm ! La belle colle rose, impossible à ôter sous les pieds ou les chaussettes et qu’on gardera trois jours bien au chaud avec soi.

Mais « ça le fait » comme disent Clo et Jérémie, nous parvenons à mettre tout en place. D’ailleurs Clorinde aime bien ce moelleux tapis… que Jérémie utilise volontiers pour son entraînement physique.  Attention ! c’est loin d’être fini : il faut renforcer les coins rentrants et sortants. Comme pour la « Tropézienne », nous réaliserons que les techniques de pliage nécessaires sont courantes en tapisserie. Clo et Jérémie ont pigé sans délais tous les tours de passe-passe indispensables. 

Mais ici, au lieu de coudre, on nettoie soigneusement deux surfaces qui seront mises en contact et soudées par vulcanisation (comme pour réparer une crevaison !) avec un caoutchouc spécial. Puis c’est au tour des deux évacuations d’eaux pluviales (les « p’tites gouttes d’eau » d’Higelin dont il faut bien faire quelque chose).

Et les saignées pratiquées par Clo avec marteau et burin ? Eh, bien les voici,

comblées d’argiles recouvrant la bâche EPDM incrustée dans le mur afin d’empêcher toute infiltration d’eau : une astuce trouvée par Jérémie pour adapter le procédé aux murs en terre.  Et le frêne? Comme je vous l’annonçais, il ne perd pas une minute de photosynthèse et pousse à vue d’œil (ici, trois jours après la première photo !).

En route pour l’épisode 3, dès la semaine prochaine, avec une autre héroïne des lambourdes et des lattes !

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