Une tropézienne-1

  C’était une vieille grange couverte de tôles (1) depuis que le chaume ne couvre plus nos maisons. Mais sous ce toit, un plancher en bon état, un beau mur d’argile comme on les fait par ici avec une ouverture sur mon atelier. Le projet : y installer une terrasse qui surplombe le jardin du Revers. Le dessin, dont l’angle de vue est désigné par la flèche 2, décrit le projet prémédité. Cette terrasse en surplomb a fait l’objet d’une collecte participative de même que l’escalier d’accès au jardin et une serre à venir. Nous devons son existence à nos généreux donateurs : merci !   

Avec mes deux enfants, Clorinde et Jérémie, plus quelques aides extérieures précieuses (Bernard, Mathilda) nous en avons réalisé l’essentiel : démontage d’une partie du toit, mise en place des acrotères (voir plus loin), de l’étanchéité, des lambourdes (idem) et lattes de la terrasse proprement dite… L’escalier, la rambarde, ce sera pour cet été. Et la Tropézienne ? Comme M. Jourdain avec sa prose, nous Normands avons appris qu’on nomme ainsi dans le sud une terrasse réalisée en ôtant une partie de toiture !                   

Les étapes :

                           A bas les tôles ! Ce qui reste sera peint puis remplacé                             lorsque viendront des jours de vaches grasses.

Pose d’une bâche provisoire sur le plancher existant car l’orage menace. Par la suite, chance inouïe nous n’aurons que du grand beau temps !

Et c’est parti ! 

D’abord, cerner toute la surface de la terrasse avec une acrotère … quoi ? Mais oui, une sorte de petit muret (ici en Mélèze) qui constituera les rebords d’un bassin plat qu’il faudra rendre étanche. C’est là tout l’enjeu de cette opération délicate : pas une gouttelette ne doit venir mouiller les murs d’argile ou détériorer le plancher.   

La suite de cette palpitante aventure, vous la connaîtrez la semaine prochaine …

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